Remacle Le Loup, Le château de Hermal, gravure, 1735 – détail.
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Société de la Nouvelle Montagne

par Pierre Jadot, octobre 2013
mise en page et en ligne : janvier 2014


1845 - 1882


Article précédent : La Société métallurgique d'Engis

La « S.A. pour l’exploitation des mines de zinc et de plomb d’Engis, de Prayon et de la Nouvelle Montagne » en abrégé S.A. Nouvelle Montagne, nouvellement créée le 12 février 1845 par Simonis, reprend à son compte la demande de construction d’une usine à zinc qu’avait introduite la Société Métallurgique d’Engis le 5 septembre 1844.

Lors de l’enquête publique préalable 28 oppositions sont introduites auprès de l’administration.
L’ingénieur des Mines chargé du dossier indique dans son rapport daté du 8 octobre 1844 [1], que la première opposition en date est émise par Monsieur de Potesta et précise que c’est cette personne qui avait vendu les terrains destinés à la construction de l’usine, et qu’elle en connaissait la destination ! De plus les 27 autres pétitionnaires, écrit-il, ont leurs propriétés assez éloignées de l’usine projetée. L’ingénieur des mines recommande la non prise en compte de ces oppositions laissant entendre qu’il s’agissait vraisemblablement d’une cabale montée contre la jeune entreprise. Entretemps, de Potesta avait d’ailleurs retiré son opposition ! Dans son rapport de l’ingénieur des mines liste les emplois prévus soit un total de 250 personnes. Les productions annuelles envisagées sont de  6 000 t de zinc en lingots, 3 780 t de zinc laminé, 1 000 t de plomb en saumon et 370 t de plomb laminé. L’Arrêté Royal d’autorisation est signé le 8 février 1846.
                                                                                                                                    
La construction des fours à Engis, selon le procédé liégeois, a anticipé la publication de l’Arrêté Royal et la mise à feu de 20 fours est prévue dès octobre 1845. En fonction de la disponibilité de calamine, la construction d’autres fours est prévue. La Nouvelle Montagne développe son outil industriel. La galerie du gîte de La Mallieue part du chemin de halage de la Meuse, pénètre dans la colline en direction du ruisseau du Vieux Logis, dessert les puits d’extraction et pousse jusque sous le lieu-dit Vingt-Ponts à Stockay. Cette galerie, servant à l’évacuation du charbon et de la calamine, recoupait sept ou huit veines de houille. Chaque veine donnait une qualité de houille différente allant du demi-gras au maigre. La galerie, aboutissant sur le chemin de halage, permettait le chargement des péniches et l’alimentation de l’usine à zinc en calamine et en combustible directement à partir des berlines.

Un chroniqueur local, Émile Vanderbelle, raconte :

« Au lieu-dit La Surface il existe un puits d’extraction d’où l’on tire du charbon et de la calamine qui partent, par galerie souterraine, en principe située sous le chemin dit de la Surface, vers les lavoirs situés Engis, par le chemin de halage. [La traction de ces petits trains était d’abord chevaline.] 
Nous nous rappelons qu’un jour d’inondation, un cheval, sous doute ébloui, en arrivant au jour oublia de tourner et se dirigea droit vers la Meuse. Rapidement débarrassé de ses harnais, il traversa le fleuve à la nage et, arrivé sur l’autre berge, se dirigea vers le pont d’Engis pour venir reprendre son service. »


Pour assurer une intégration en amont de ses activités, la Nouvelle Montagne, fait l’acquisition de concessions charbonnières sous les communes d’Engis, des Awirs, d’Horion-Hozémont et de Saint-Georges [Statuts] ; elles s’étendent sur une superficie de pratiquement 379 hectares. Si la mine de la Mallieue tient ses promesses, celle du Dos promet plus encore et, deux nouvelles mines sont ouvertes en 1847 ; celle des Fagnes et des Awirs. Celle des Fagnes produit surtout du plomb. Le Dos, la Mallieue et les Awirs produisent de la calamine, de la blende et de la pyrite.[LNM] [2]
Un élément clef dans la construction des fours à zinc, principalement pour la confection des creusets, est de disposer d'une terre argileuse d'excellente qualité.  La Nouvelle Montagne a d'abord utilisé l'argile plastique (derle) dont les poches, assez abondantes, existaient aux lieux-dits Les Sarts et Chaumont sur la commune d'Engis. Plus tard, elle utilisera des terres provenant de la région d'Endenne.  À Engis, plusieurs carrières existaient dont celle dit du Bois des Gattes ; la Nouvelle Montagne en fera l'acquisition.  À partir de ce moment, la production de zinc est complètement intégrée, de la mine au zinc laminé.

Mais les minerais sont de piètre qualité, ils doivent être enrichis en éliminant les matières stériles.
Des lavoirs sont installés : deux à Engis près de l’usine et un aux Fagnes qui ne pouvait travailler que de nuit faute d’un débit d’eau suffisant. Un des lavoirs se situe le long de la Meuse ; il est séparé de la route par des maisons ouvrières[3] et une cour commune à toutes les maisons.  Dans cette cour se trouvent une pompe à eau et un four à pain auxquels ont accès les habitants.[4]
L’article 5 de quoi ? est intéressant, il prévoit que l’établissement doit être pourvu de deux pompes à incendie « qui seront, au besoin, à la disposition des communes voisines ». Ce fut effectivement le cas quelques années plus tard quand survint un incendie dans une ferme proche. L’équipe de la Nouvelle Montagne est arrivée sur place, avec ses pompes en activités, avant les pompiers de Huy. Grâce à leur rapide intervention le corps des logis put être sauvé.
Par temps de gel aucun ne pouvait fonctionner d’où la nécessité, avant l’hiver, d’avoir une réserve suffisante de charbon et de minerai de zinc. En été, c’est le manque de débit de la Meuse, qui n’est pas encore canalisée, qui oblige la mise à l’arrêt de ces installations. À d’autres moments, ce sont des inondations qui mettent les installations à l’arrêt sinon en péril.
La Nouvelle Montagne demande l’autorisation de laver les minerais en utilisant l’eau du ruisseau des Awirs. Deux meuniers font opposition, l’autorisation sera accordée avec obligation « de curer le ruisseau » et, elle ne pourra commencer à laver qu’à 7 heures du matin pendant la saison d’été et vers 8 heures en hiver cela « afin que les habitants puissent se procurer de l’eau propre et non corrompue pour leur usage domestique et autres ainsi que pour l’abreuvage de leur bétail ». ref ? Des conflits apparaîtront entre les riverains et la Nouvelle Montagne, cette dernière ne respectant pas les prescrits de l’autorisation.
L’exploitation des mines pose également d’autres problèmes aux habitants. En juin 1846 la fontaine communale située à Oulet est tarie. L’arêne du gisement du Dos passe juste sous ce lieu. Les habitants de ce hameau intentent un procès à l’encontre de la Nouvelle Montagne. Ils obtiendront satisfaction, un puits devra être creusé pour alimenter le hameau en eau. Il en sera de même pour une autre fontaine située aux Kessales.



À partir de 1857, l’exploitation des mines donne plus de blende, un sulfure de zinc, que de calamine.
Pour être utilisée, la blende doit être grillée afin de transformer le sulfure en oxyde de zinc, et le soufre est éliminé sous forme gazeuse : l’anhydride sulfureux. Le grillage en meule (technique semblable à celle de production de charbon de bois) puis de fours à réverbère à une seule sole furent d’abord testés mais la pollution générée, liée au dégagement de vapeurs sulfureuses, persistait. Les réclamations des riverains et les dégâts provoqués à la nature obligent les industriels à adapter leurs installations pour capter ces gaz. Des fours à réverbère à double sole, la seconde chargée de chaux, sont alors le plus couramment utilisés ; le rendement d’élimination est mauvais, aux alentours des usines la végétation est détruite. Plus tard ces vapeurs seront récupérées pour fabriquer de l’acide sulfurique.


Joseph Fussell [5], Les usines de la Vieille Montagne à la Mallieue (jadis Hermalle-sous-Huy, actuelle commune de Saint-Georges-sur-Meuse)

En fait il s’agit des usines de la Nouvelle Montagne, la Société de la Vieille Montagne n’a jamais été propriétaire
d’une usine à la Mallieue.  Non loin de là, la Vieille Montagne a possédé une usine à Flône
mais celle-ci est située entre le chemin de fer et la colline et non entre la Meuse et le chemin de fer.
Il faut remarquer le caractère pastoral de l’endroit et les embarcations à voile naviguant sur la Meuse.

La situation économique n’est guère brillante, le prix du zinc diminue depuis 1857. L’idée de diminuer les effectifs et les salaires est dans l’air. Le gîte de Verviers est abandonné [6]. Le Directeur-Gérant, V. Simon, est insatisfait de la marche des fours d’Engis (à ce moment l’usine possède 24 fours de 60 creusets) comparativement à celle de l’usine de Prayon où existe un système d’amende et de gratification par rapport à la consommation de charbon ; il veut l’introduire à Engis. Il donne des consignes très précises quant à l’exploitation des différentes mines et installations. Il ne néglige rien allant jusqu’à se préoccuper pour que la provision d’avoine pour les chevaux soit constituée en temps utile avant l’hiver.[Simon] C’est l’ère des économies - extrait du livre de rapport de la Nouvelle Montagne :

« Avant de jeter un coup d’œil sur les rapports hebdomadaires, et voyant qu’aucun chef de service ne me communique l’idée de quelques nouvelles et importantes améliorations ou économies, je crois devoir vous rappeler que j’ai demandé et fait voir depuis quelque temps surtout, combien il nous importe d’apporter dans toutes les branches le plus d’économie possible ; avant d’avoir recours à la réduction des salaires pour faire des économies, j’aime beaucoup qu’on examine très attentivement s’il n’y a pas d’autres moyens d’y parvenir.

Il faut d’abord éviter toute dépense qui n’est pas d’une absolue nécessité ou qui ne doit pas produire un très grand avantage ; chercher à organiser le tout le plus sagement que faire se peut ; à obtenir la plus grande somme de travaux utiles par un nombre d’ouvrier donné, soit en augmentant même un peu, s’il le faut absolument, le temps d’occupation, tout cela, avant de réduire trop fort le salaire.


Avant même de diminuer le salaire en général, il est bon de voir et de contrôler toutes les journées payées, afin de baisser d’abord celles que le bon sens et le jugement disent être un peu fortes, surtout dans des moments difficiles comme ceux dans lesquels se trouve en ce moment la métallurgie en général et la nôtre en particulier.


J’espère donc, que dans les rapports hebdomadaires prochains ; chacun cherchera à me proposer et à réaliser certaines améliorations, certaines économies et s’il le faut même, certaines réductions des salaires, afin d’arriver le plus tôt possible à une économie assez sensible ; car je ne puis cacher que quand je vois que nous avons encore besoin à Engis de 32.000 F pour payer seulement, le salaire des ouvriers d’une quinzaine ; j’en éprouve un certain étonnement et j’avoue franchement que je ne m’explique pas très facilement la chose ; lorsque je me rappelle le temps où nous payions les quinzaines à Engis avec des sommes beaucoup moins fortes. Chacun, je le répète, doit pouvoir examiner très attentivement la question et se demander s’il a bien fait tout ce qui dépendait de lui pour réaliser toutes les améliorations et les économies possibles, notamment en renvoyant les ouvriers paresseux et mauvais, en ne laissant nul part des ouvriers inutiles ou peu nécessaires, en obtenant de tous la plus grande somme possible de travail utile ; et enfin s’il devait payer lui-même ses ouvriers, s’il laisserait à tous des salaires aussi forts qu’il s’en trouve encore parfois et parmi lesquels j’en ai déjà signalé plusieurs. »                                      

Verviers, le 19 novembre 1860
Victor Simon
Quelques mois plus tard, il insiste:

« J’ai été effrayé en voyant le tableau des  balais consommés à Engis en 1862 ; 8261 balais, c’est réellement monstrueux, 26 à 27 balais par jour, c’est inadmissible ! à moins que le magasin n’en fournisse à tous les ménages d’Engis. Ne pourrait-on pas faire pour les balais comme pour beaucoup d’autres choses les faire payer par les ouvriers. Dans ce cas ils regarderaient beaucoup plus et ne les brûleraient pas à la première occasion »
V. Simon le 10-1-1863
Quinze jours plus tard

« La Société accorde bien à certains employés le logement, le feu et la lumière, mais rien de plus ; celui qui veut des balais ou de nouveaux badigeonnages et peinture à son quartier [7], n’a qu’à les payer … »

D’importants problèmes de discipline existent chez les employés qui prennent des libertés par rapport à la durée de leurs prestations ! Suite à sa remarque, la réaction du responsable du lavoir n’est pas anodine :

« …sévérité, dont je n’ai que faire, vu que je prépare le mieux et le plus… »

Ambiance !

Malgré la situation économique défavorable, les ingénieurs de la Nouvelle Montagne continuent à développer et améliorer leurs installations et procédés. En 1861, Auguste Gillon expérimente un procédé pour transformer les vapeurs sulfureuses en acide sulfurique. Gillard, sous-chef à la préparation de l’atelier de préparation à La Mallieue, invente un lavoir à schlamms (boues provenant dutraitement des minerais). Ce lavoir à schlamms sera présenté à l’exposition de Paris de 1867. (19)

En 1861 et 1862, la Nouvelle Montagne achète la concession charbonnière de Bon Espoir aux Awirs, aussi appelée la Héna. La galerie du Dos est prolongée vers Bon Espoir afin d’en faciliter l’exploitation. Des différents charbonnages exploités par la Nouvelle Montagne celui de la Héna sera le plus important. La Nouvelle Montagne s’intéresse à d’autres concessions Flône, Sart d’Avette mais il n’y aura pas de suite.

En 1863, Victor Bouhy, qui vient de succéder à Victor Simon, procède à la construction de laminoirs pour remplacer ceux de Prayon devenus trop anciens ; ils se situent non pas sur la commune d'Engis mais, en amont, sur celle de Hermalle.
En 1866, la Nouvelle Montagne produit : 2 750 t de zinc brut dont une partie importante est exportée en France (à Rouen) et en Angleterre ; 345 t de zinc laminé dont 80 t de feuilles à satiner, 300 t de plomb, une petite quantité de cadmium, et 8 à 9 000 t de pyrites. La production mondiale de zinc est d’environ 115 000 t et la part de la  Belgique de 35 500 t.  On peut constater que celle de la Nouvelle Montagne, avec 2 750 t, est faible par rapport à la production belge, la plus grande partie est produite par la Vieille Montagne. Le zinc produit à Prayon est généralement destiné au laminage.
En 1871, 21 mines métalliques, sur un total de 70, sont actives en Belgique et produisent ensemble 21 600 t de blende et 29 200 t de calamine, mais seulement deux sont encore importantes : la Nouvelle Montagne à Engis avec 14 500 t de blende, plus un peu de galène (1 200 t) et de pyrite (1 300 t), et la Vieille Montagne à Moresnet avec 21 300 t de calamine. La production de la mine d’Engis va croître et atteindre 20 800 t de blende en 1878 tandis que celle de Moresnet va décroître pour atteindre 11 800 de calamine. Quant à l’importance absolue des gisements d’Engis, on peut en juger d’après les statistiques conservées aux Archives du Royaume. Celles-ci indiquent, pour la période 1830-1907, une production cumulée d’environ 19 000 t de galène, 148 000 t de calamine, 488 000 t de blende et 134 000 t de pyrite.[Bartholome-Gerard]
À l'origine, l'usine devait occuper 250 personnes.
Une circulaire datée du 23 novembre 1868 du ministre des Travaux Publics demandait au Corps des Mines d’effectuer une enquête sur le personnel occupé dans les mines métalliques. Elle nous apprend que, dans les mines métalliques de la province de Liège, sur les 2 057 personnes occupées dans les travaux de la surface, 34 % sont des femmes (700). Elles représentent 14 % du total de la main-d’œuvre des mines métalliques. Mais dans ces totaux sont comprises 233 ouvrières occupées à la préparation mécanique des minerais (lavoirs) de la Nouvelle Montagne à Engis qui occupe au total de 1 600 ouvriers.[Bartholome-Gerard]

Le 19 décembre 1878, la Nouvelle Montagne obtient le renouvellement de son permis d’exploitation pour ses usines de la Mallieue . Sur les plans des installations joints au dossier, signés Bernimolin, figure un laminoir, il se situe non pas sur la commune d’Engis mais, en amont, sur celle d’Hermalle. Le lavoir se situe le long de la Meuse il est séparé de la route par des maisons ouvrières  et une cour commune à toutes les maisons. Dans cette cour, se trouvent une pompe à eau et un four à pain auxquels ont accès les habitants.[8]

Une entreprise est toujours tributaire des circonstances politiques et économiques.
En 1848, la Nouvelle Montagne avait subi le contrecoup de la révolution française, son seul débouché pour le zinc brut. La guerre franco-allemande de 1870 fut une épreuve plus dure encore : de juillet à décembre pas un seul kilo de zinc, de plomb ou de pyrite n’est vendu en France, son marché d’exportation privilégié.
Au cours des années 1872-1873, des pluies diluviennes avaient provoqué de nombreux arrêts dans les mines. Ce n’était qu’un avant-goût de la catastrophe qui allait frapper la région.

« Hiver 1880, le jour de Noël, la Société vit une période des plus désastreuses. Le niveau de la Meuse ne cesse de monter. Toute la région est inondée. Toutes les mines sont noyées, les bureaux et l’usine sont sous un mètre d’eau. Pendant quinze jours et quinze nuits le personnel lutte désespérément pour préserver les mines, c’est un duel gigantesque. Hélas, le travail est au-dessus de leur force. Après avoir réussi à abaisser le niveau de 29 mètres, les machines, usées par ce travail forcé, s’arrêtent. C’est un désastre sans précédent. Et les hommes, la mort dans l’âme, doivent attendre que l’eau daigne se retirer d’elle-même.
Après trois ans d’efforts, Victor Bouhy et les siens réussissent, en creusant de nouveaux puits, à remettre la mine de la Mallieue en exploitation. Celles du Dos, des Fagnes et des Awirs sont définitivement abandonnées. Il s’en suit de lourdes difficultés financières. »


source ?
Il s'en suit de lourdes difficultés financières. Pour les alléger, la Nouvelle Montagne décide, lors d’un Conseil d’Administration tenu le 3 avril 1882 et d’une Assemblée Générale tenue le 14 avril, d’apporter son établissement de Prayon à une Société encore à créer : 

Suite : La Société Anonyme Métallurgique de Prayon



Notes


[1] A.E.L. C.3.6.  97R132 demande d’autorisation de 1844.  retour au texte

[2] De 1844 à 1863, les quatre mines livreront près de 600 000 t de minerai, la moitié provenant de la seule mine du Dos. De 1829 à 1909, 1 600 000 t de minerais bruts et 1 300 000 t de charbon seront extraites.  retour au texte

[3]  Les maisons jaunes qui aujourd’hui n’existent plus. Les anciens s’en souviennent.  retour au texte

[4]  Une première autorisation datée de 1875 permettait à la Nouvelle Montagne de fournir du pain à son personnel au prix de revient. Elle sera encore prolongée en 1888. retour au texte

[5] Joseph Fussell (Birmingham, 1818 - Point Loma, 1912). Né à Birmingham en 1818, Joseph Fussell enseigna à l'Ecole d'art de Nottingham. Installé à Point Loma (USA, Californie) à partir de 1903, il y meurt en 1912. Ce tableau fait partie des collections de l’Université de Liège.   retour au texte

[6] La concession sera révoquée le 25 octobre 1927. (14)    retour au texte

[7] Il s’agit de bâtiments de l’usine.   retour au texte

[8] A.E.L. C.3.6.  218 R 407 demande d’autorisation de 1878.   retour au texte



Bibliographie


[Statuts] Statuts de la Société Anonyme de la Nouvelle Montagne, Georges Thone, liège, 1924.   retour au texte

[LNM] « La Nouvelle Montagne » dans Bulletin mensuel Nagelmackers Fils et Cie, mars 1930.   retour au texte

[Simon] V. Simon, Livre de rapport de la Nouvelle Montagne (1860-1863).   retour au texte

[Bartholome-Gerard] P. Bartholomé et E. Gérard, « Les gisements plombo-zincifères de la région d'Engis, province de liège, Belgique » dans Annales des Mines de Belgique.   retour au texte

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